– Les marchés de l’Amérique latine et chinois explosent
– Une hausse de 25% pour les hôtels de Fès, et 7% pour Meknès
– L’animation artistique et culturelle vivement sollicitée
En juin dernier, la capitale spirituelle vivait à l’heure du 24e festival des Musiques sacrées du monde, un festival dont le rayonnement a dépassé les frontières du Maroc. Durant neuf jours, un bouquet de chants et de musiques spirituelles a été proposé, des films, et des conférences sur «les savoirs ancestraux» de la médina s’ajoutent au programme culturel de la Fondation Esprit de Fès, organisatrice du festival.
En dehors des spectacles officiels à Bab Makina, Jnan Sbill, Dar Adyel, Dar Tazi et Bab Boujloud, c’est toute la ville impériale qui devient spectacle: artisanat, gastronomie et hôtels ajoutent leur animation à celle déjà légendaire de Fès.
Ce n’est pas fortuit si ce festival est appuyé par les autorités locales et élues ainsi que les professionnels du tourisme. Ces derniers savent que l’événement draine, chaque année, des milliers de touristes marocains et étrangers. Quatre à cinq jours au moins sont nécessaires afin de découvrir les richesses de Fès, la nouvelle station Vichy Moulay Yacoub, les vestiges de Volubilis, les paysages verdoyants Ifrane et l’histoire de la capitale ismaïlienne…pendant la journée, et profiter des spectacles le soir. Ce qui constitue une manne importante pour le secteur hôtelier, surtout que le mois de juin est considéré comme une période de basse saison à Fès et Meknès.
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