IL y a deux ans, Mehdi Qotbi lançait la restauration du musée Batha, à Fès. Connu aussi sous le nom de «Dar Snah» (maison des armes), il fut à l’origine un palais d’audience et une résidence estivale construite à la fin du XIXe siècle par le Sultan Moulay Hassan 1er, l’édifice renaîtra comme «musée de l’art de l’Islam». Ce, «en parfaite concordance avec la vision du Roi», souligne le président de la Fondation nationale des musées (FNM).
En visite à Meknès et Fès, les 17 et 18 juillet, ce dernier s’est enquis des travaux de restauration de Dar Jamaï et Borj Bel Kari dans la capitale ismaïlienne, et du musée Batha et du futur musée de la culture juive, à Fès.
Pour les deux premiers, ils seront rouverts vers fin 2019. Selon Qotbi, «les travaux de rénovation de Dar Jamaï atteignent les 80%. D’ici 3 mois au maximum, le chantier sera achevé». Pour ceux qui ne le connaissent pas, le musée Dar Jamaï est à l’origine une résidence privée construite en 1882. De type hispano-mauresque, ce majestueux palais appartenait à Mohamed Ben Larbi Jamaï, grand vizir du Sultan Moulay Hassan 1er (1873 – 1894). Classée monument historique, la majeure partie de la collection de cette maison est constituée d’objets datant du XIXe et XXe siècles.
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